Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
l humeur de volavoil
30 janvier 2009

<!-- /* Font Definitions */ @font-face

mmmL'éditeur Larry Lipton et son épouse Carol logent dans un luxueux appartement de Manhattan où ils se lient rapidement d'amitié avec leur voisins de palier, Paul et Lillian House. Un jour, cette dernière décède d'une crise cardiaque. Une mort étrange, la vieille dame n'ayant jamais eu de problèmes de santé majeurs. Petit à petit, l'idée d'un meurtre se précise et Carol Lipton est bien décidée à élucider ce mystère.

 

15/01/09

 

KeatonManhatanMurderMysteryVu sur ARTE (c'est la nuit...) ce Woody Allen se laisse regarder avec plaisir. Les habitués du blog savent que je voue un culte à Woody si bien que j'ai fait une opération chirurgicale afin d'être aussi petit et chétif que lui...

Dans ce film, Woody mêle habilement le polar avec la satyre romantique qu'on lui connait. En effet, il s'intéresse à la question de la vieillesse dans le couple et travaille le sujet très bien. Ainsi les deux personnages prennent deux chemins bien distincts. Celui de Woody ce complait dans sa vie ne voulant rien changer au quotidien. Cela ne veut pas dire que sa vie est ennuyeuse: Ils vont au théâtre, musée etc. Bref sa vie est pour lui satisfaisante. Puis il y a le personnage de Diane Keaton qui elle s'ennuie ferme. Elle a besoin de piment. Et elle trouve l'occasion de pimenter sa vie avec la mort de sa voisine. Intrigué par la "non" réaction du mari, elle va se mettre en tête que ceci est un meurtre et va essayer de compromettre le tueur. Ainsi, Woody se permet des grands de comédie en confrontant ces deux mondes: celui de l'aventurier face à celui de casanier. Et dans le rôle de ce dernier, Woody est parfait.

 

ManhattanMurder1Ce qui est notable dans ce film est la construction de l'énigme. Le puzzle est même plus efficace et compréhensible  que bon nombre de polar actuel. Le mystère est bien ficelé et on avance en même temps que les protagonistes. Comble du bonheur, arrive le personnage d’Angelica Huston, prédatrice sexuelle, écrivain de roman, qui va mener la petite troupe à la résolution de l'énigme. D'ailleurs une scène de téléphone et de cassette audio sert de summum à cet improbable club des cinq (qui ici sont quatre). Pour terminer, il faut voir comment le réalisateur permet au film de montrer une des règles fondamentale du couple: parfois il faut faire des concessions. En effet, le personnage de Diane Keaton étant séduite par son meilleur ami qui est passionné par l'affaire, Woody s'aperçoit qu'il faut lâcher du lest et qui si il ne veut pas perdre sa femme, doit lui servir de tremplin et non de frein.

 

Sans être un film majeur de sa carrière, ce meurtre mystérieux à Manhattan reste un très bon Woody qui se déguste avec un verre de vin et une assiette de fromage!

 

Publicité
Publicité
Commentaires
l humeur de volavoil
Publicité
Publicité